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jeudi 16 février 2017





« Lorsque Déimos et Phobos seront à leur apogée et périgée,
Alors vous verrez le visage de l’Omnimessie
Revêtu de son corps d’or forgé, descendu du firmament dans les voiles du cyclone,
Dans sa main droite la hache de mars, et dans la gauche la pierre philosophale,
Tutoyant la soleil de son éclat infini
En vérité, je vous le dis, il sera l’Alpha et l’Omega,
Le commencement et la fin, le maitre de la chair, le modeleur de métal.
Il sera le flambeau qui repoussse les ténèbres, 
Et la lumière dans le noir. »

  L’Empereur. Maître de l’Humanité, régant sans partage parmi les étoiles. L’Omnimessie, le dragon de Mars, seigneur des machines et du savoir. Un mythe enterré sous des millénaires de mensonges, de propagandes, d’illusions et de secrets. Le seigneur des hommes était-il réellement la même personne que l’Omnimessie, ou ne fût-il qu’un imposteur ayant bénéficié d’un affreux, terrible malentendu ? Les grands sacro-techniciens de Mars rêvent parfois d’un homme légendaire pourfendant le grand reptile de Mars, plutôt que se confondant avec lui. Même parmi les plus grands illuminés des cercles de savoir de la planète rouge, le doute persiste, le mirage des secrets confond, et le mystère du grand mensonge de Mars reste irrésolu. Une seule clé subsiste, au 41ème millénaire, pour répondre à ces questions qui remontent à si loin, dans le temps et les mémoires, avant même que les premières croisades interstellaires soient lancés, au premier instant de l’empire des hommes, lorsque l’alliance entre Terra et sa soeur rouge fut signée. C’est le plus grand recueil de savoir connu, artefact qui dit-on, fut possédé par l’Omnimessie lui-même, puis donné en cadeau à des hommes, puis perdu dans le tumulte de la Longue Nuit. La pierre philosophale, objet même des fantasmes des premiers savants terriens, en des âges si reculés que personne ne peut se remémorer de leurs noms, ni des montagnes, ni des cieux qu’ils voyaient.

  C’est pourquoi, que dans le plus grand des secrets, un département spécialisé dans la recherche de la pierre philosophale fut créé : la Legio Philosopha. Composée de cercles mystérieux de savants aux pratiques étranges, de gardiens de secrets immémoriaux, de machines étranges aussi bien aptes à servir de laboratoires vivant que de formidables combattants, de guerriers impitoyables modelés pour servir la recherche de la pierre, son avancée, si discrète, se fait fulgurante, parmi des centaines de systèmes déjà.


  Les orks de Randrix IV ont remarqués les récentes investigations actives de la Legio Philosopha dans plusieurs des lunes et mondes-vierges du système. Sa présence, qui date déjà de plusieurs mois, trahit l’intérêt, la plupart du temps, lorsque leurs recherche ne montrent rien, ils ont déjà disparus au bout de quelques jours. Nul ne sait précisément quels indices ils ont relevés, qui pourraient à ce point piquer leur curiosité. Surnommés par les indigènes à peaux-vertes « lé zom’s bizar’ », ils ont pour l’instant été soigneusement ignorés par les autres populations du système de Randrix, l’allure énigmatique de leur machines et de leurs guerriers a, même auprès des tribus d’orks Bood Axes, suscité une crainte superstitieuse poignante, qui leur vaut un calme rare dans leur recherche, toujours pas troublé à ce jour. 



"Des hommes-machines infatigables, dont la tâche énigmatique n'est rythmée
que par les cliquetis de leurs armes étranges, et par leurs cantiques binaires"

 







"Il n'est plus possible de dissocier l'humain de la machine"



- Pestifer

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